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| Article : Whisky Live 2005 : impressions |
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Ecrit le : 05/10/05 par Fred Forum : Il y a 4 remarques |
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| A l'attaque ! | |||
| Après ce brunch, un soupçon d'organisation et une louche de providence m'ont permis de rencontrer ceux qui allaient former le noyau dur, le groupe de choc de cette journée : Hugh, Olivier, Grégoire et Laurent. Mis à part Laurent et Grégoire, très organisés, Hugh, Olivier et moi-même étions là pour la première fois. Les portes s'ouvrent, c'est le moment, on y va ... L'hôtesse très souriante me donne à l'entrée le paquetage de la journée : Un petit calepin généreusement offert par Talisker et un verre de dégustation ! Dans cet imposant palais Brongniart, donnant un cadre indéniablement chic à cette journée, me voilà projeté dans un monde riche et foisonnant de couleurs et de goûts, dominé par de réels acharnés et magiciens du malt ainsi qu'un certain nombre de sirènes du marketing ... Le réel défis est de capter la magie de ces premiers sans tomber dans les filets des deuxièmes. Au début, cela doit être assez facile, mais qu'en sera-t-il ne serait-ce qu'en milieu d'après-midi, grisé par quelques prodigieux bruts de fût ?     L'organisation de la grande salle principale était sobre et efficace. D'un coup d'œil, il était possible d’identifier les différents stands, nous ne sommes pas ici chez Ikéa, le parcours n'était heureusement pas imposé. Dans un brouhaha sympathique et très « comme il faut », je découvre rapidement de gentils messieurs en cravates venus vendre de jolies bouteilles alors que de plus sympathiques autres présentent avec passion leurs produits, leur travail et leur art. On fait des sourires polis aux premiers et on boit les paroles des autres. Je n'ai rien contre les gens en cravates, comprenez bien que de toute façon, après quelques verres, on aime tout le monde ... Reste tout de même à garder un certain recul face à toutes ces productions. Et comme je ne suis pas une force de la nature, c'est tout l'intérêt d'être avec des connaisseurs et amis ! Alors que je suis dans le train qui me ramène dans ma « pas si lointaine » province, de multiples ambiances me reviennent à l'esprit. Tout d'abord le Japon, avec des messieurs très polis et bien habillés, mais dont les fonctions au sein de la société n'étaient pas clairement identifiables. Premier verre, première impression, premier bégaiement en anglais ! Encore embarrassé avec mon sac, mon calepin, mon verre et mon appareil photo, je me retrouve avec un verre de Yoishi 15 ans suivi d’un magnifique Yoishi 1987. Belle entrée en matière ! Bravo messieurs, vos whiskies ne sont pas donnés mais sont indéniablement de qualité ! De retour dans la grande salle, de plus en plus grouillante de monde, nous faisons la rencontre de monsieur Compass Box, John Glaser, qui nous présente ses magnifiques réalisations avec une force et une vérité qui fait plaisir à vivre ! Je me souviens très bien, lui présentant dans un anglais certainement assez moyen « quelwhisky.org » comme un petit site web qui peut-être, un jour, deviendra grand. Sa remarque fût simple et précise : « j'aime bien les gens qui osent ... ». Merci Monsieur. Puis il y a l'Irlande magnifiquement représentée par un salon presque particulier avec harpe, bar et Jameson 18 si agréablement dégusté avec une petite salade au vinaigre de xérès et un petit oeuf brouillé dans sa coquille avec un filet de sirop d'érable. La surprise aussi de découvrir un nouveau « pas encore sorti mais bientôt » superbe Jameson 12 ans ... Et sans parler du coté humain « So irish » !    Et les choses s'accélèrent; Arran et sa finition château margaux, les associations whiskies/fromages, whiskies/chocolats, le Powers 12 reprit en force par du « nouveau, pas encore sorti mais génial » Redbreast 15. Il y a également le stand Murray Mac David tenu par la très charmante et très dynamique fille de Murray Mac David en personne. Grégoire pourra vous en parler mieux que moi !   Je ne peux pas décrire ici tout le parcours de cette journée. Je sais que les mauvaises langues diront certainement que les vapeurs d'alcool m'en ont fait oublier une grande partie, mais il n'en est rien. Malgré la quantité assez inhabituelle d'alcool ingurgitée, je me suis trouvé/senti étonnament lucide jusqu'à la fermeture. Il y avait certes un grand nombre de crachoirs permettant d'éviter la saturation, mais je n'en ai pas fait grand usage. C'est un tort, je sais ... Il est vrai également qu'à la sortie, se retrouver en haut des marches du palais Brongniart en pleine lumière a provoqué une étrange sensation de vertige ... On a fini assis d'ailleurs, mais c'était pour la photo, bien entendu !   | |||
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| L'abus d'alcool est dangeureux pour la santé | page générée le : 23/11/24 |