Nous avons au programme les Old Malt Casks de Douglas Laing et, le panel était plutôt chargé, puisque, outre les flacons dégustés, étaient aussi présents :
Glen Elgin 12 ans
Lochnagar 21 ans
Highland Park 23 ans
Springbank 10 ans.
Ces deux derniers ayant déjà été tastés lors de précédentes soirées sont mis de côté et les deux autres les rejoignent dans la réserve pour une deuxième soirée sur le même thème.

Comme zakouskis, nous avions du pain et de la charcuterie dont des andouilles de Vire et accessoirement de Guéméné en provenance directe de Normandie. Mais apparemment les amateurs d’andouilles étaient ailleurs, ayant été le seul, ou presque, à apprécier ce pur et excellent produit de la gastronomie normande.

Comme starter, un Inverleven 16 ans (1989-2005) : Un Lowland classique, frais, fruité avec un soupçon d’épices. 83/100

Nous continuons avec un Auchroisk 14 ans (1990-2004) : Fruité, méditerranéen (eucalyptus, menthe, pin) et une belle amertume. J’adore. 84/100

Le Lochside 15 ans (1990-2005) m’a un peu déçu. Fruité, un peu acide, un peu amer, mais en tout cas lointain. J’en gardais un meilleur souvenir. 82/100

Dallas Dhu 32 ans (1972-2004) : Sherry lointain, fruité, parfumé à souhait, tannique, vanillé, une belle richesse. Excellent. 86/100

À partir de maintenant on arrive dans un registre que j’apprécie moins. Vérifions mes a priori…

Laphroaig 19 ans (1988-2007) finition rhum. Je gardais un excellent souvenir du 17 ans finition rhum, de la même série. Ici le nez est très fermé et, malgré une longue aération, la tourbe a eu du mal à émerger. L’ensemble présente un caractère très doux, presque sucré. Je suis déçu mais comme c’était l’ouverture du flacon, un autre essai sera à tenter. 79/100

Caol Ila 26 ans (1979-2005) OMC pour the Whisky Fair, 57,2% : En voici un qui ne peut pas renier son origine marine. La tourbe ne fait son apparition qu’en bouche, mais une fois apparue elle persiste longtemps. Les épices accompagnent. 84/100

Mon choix s’est porté sur le Dallas Dhu, l’Inverleven et l’Auchroisk. Je suis indécis sur le Lochside et les deux Islay méritent une aération supplémentaire, ainsi qu’une autre chance.

Y en a de bonnes choses à Metz !!!
Dans les "Old Malt Cask"...j'ai rarement été déçu...

Je n'ai jamais été franchement déçu par des OMC, et j'ai été quelquefois enchanté. Cela étant, il est vrai que le rapport Q/P est médiocre, sauf lorsqu'on peut avoir de belles occasions, comme au PallCenter près d'Arlon en période de promotion, chez van Zuylen ou pour des fins de séries d'importateur.

Je rejoins donc Stéphane car ce sont effectivement des flacons onéreux.

Les 50% sont un compromis : certains flacons sont trop forts à 50% et d'autres méritent plus. Le Dallas Dhu aurait peut-être supporté quelques % de plus. Mais quitte à faire un compromis, celui-ci est largement préférable aux 40% des Connoisseurs Choice GMP d'il y a 3 ou 5 ans. Je persiste cependant à dire que la généralisation est un travers et que chaque whisky doit avoir son propre titre. Certes ce n'est pas facile mais nous en payons le prix pour que les professionnels y arrivent. Les bdf seraient un meilleur choix et il y en a dans les OMC (ainsi le Lochnagar 21 ans qui est à 44,1% !).

Par contre, Stéphane, je ne comprends pas très bien ce que tu veux dire par "regoûter pas mal de choses". D'après mes fiches, sur les environ 170 whiskies dégustés au club, seuls cinq ont donné lieu à une "redégustation" : HP 18, Caol Ila 18 ans, Auchentoshan 15 ans OB pour la MW fût 7535, Edradour 10 SFTC fintiion Sauternes et Caperdonich 8 ans Jean Boyer. Quant aux deux flacons OMC mis de côté pour une prochaine soirée, rien ne dit qu'ils apparaissent sur la table le jour dit !

Mais lorsque je note "faudra le regoûter celui-ci" c'est pour ne pas le descendre en flèche. Cette mention n'est présente qu'avec ceux que je n'ai pas réussi à apprécier !

Les autres, il ne sert à rien de les taster à nouveau sauf pour confirmer ou comparer Tu as dû comprendre que je n'aime pas trop taster plusieurs fois la même chose.