| Bushmills Malt 16 ans (43 %) |
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| Type: | | Whiskey irlandais |
| Catégorie: | | Veillée |
| Embout.: | | Officiel |
| Prix: | | De 60 à 80 Euros |
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Le Bushmills 16 ans est une superbe bouteille. Le double vieillissement en fût de Chêne et Xérès avec une finition en fût de porto donne au breuvage une teinte foncée et intense. Dans le verre, le whiskey est de couleur ambre du plus bel effet.
Le nez ne laisse aucun doute sur son origine, « bienvenue en Irlande, mes amis ! » . Pourtant, il s'agit bien d'un single malt, ce qui n'est pas courant dans ces contrées. Mais la triple distillation, le vieillissement et les leprechauns irlandais ont fait du bon travail ! C'est un whiskey qui se déguste avec le nez, on pourrait rester des heures à simplement sentir son parfum suave et envoûtant. A la différence d'autres whiskeys, il m'a semblé offrir ses arômes assez vite. Pas besoin d'attendre 15 min comme souvent avec le Redbreast.
Après un nez si prometteur, l'attaque semble assez courte et discrète. Une pointe de piquant, un soupçon de céréales et de bois et hop ! Au revoir. Cela peut-être mis sur le fait qu'il s'agit d'un single malt, bien plus sec par nature que les pot still. Fort heureusement, il n'a pas dit son dernier mot. Voici que la langue est, comme par magie, nappée de saveurs chaudes et suaves, difficiles à vraiment décrire et incroyablement persistantes. Par rétro-olfaction, les riches senteurs du nez reviennent avec délice. Chaque expiration amène sa bouffée de céréales grillées et gourmandes avec un coté beurre très présent, rehaussé par la texture huileuse de l'ensemble. A noter des saveurs de bois, discrètes mais présentes.
Alors, une chose est certaine, c'est un whiskey de veillée, qui demande de l'attention. Goûté sur un coin de table, on risque de passer à coté de tout le bouquet à cause de cette attaque franchement creuse. Même après l'avoir bu, c'est encore un whiskey qui se respire. Pour ce qui est du porto, j'avoue ne pas avoir du tout décelé de parfum particulier. Il doit être fondu dans la masse et participer à l'ensemble. Une dernière chose, l'ajout d'eau ne semble pas nécessaire, j'ai testé et suis rapidement revenu à une concentration plus proche de l'original. Le gras participe beaucoup à la magie, l'eau casse un peu la texture et appuie un peu plus sur le manque d'attaque.
Voici donc une très agréable expérience, qui vaut vraiment d'être partagé à plusieurs. Il faut prendre son temps pour déguster et c'est tout à fait propice à la discussion, la comparaison et la dégustation. L'attaque assez pauvre laisse quand même assez perplexe et lui vaut presque une étoile en moins dans ma notation. Mais n'oublions pas qu'il s'agit d'un grand chef !
Auteur: Fred
Création: 05/01/05
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Il a le goût classique d'amande grillée du Bushmill's, avec encore plus d'ampleur que le 12 ans. Je n'y cherche pas de fruité particulier, il ne ressemble pas aux pot still, c'est un whisky automnal je dirais, tout en lenteur et en richesse. Plus prosaiquement, il est redescendu sous la barre des 60 euros, peut-être après le rachat de la distillerie par Diageo, ce qui en fait une bouteille enfin accessible. |
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'))