Je viens de lire sur un autre forum un topic très intéressant mais aussi qui fait froid dans le dos concernant la "maison Bowmore" (Bowmore + Glen Garioch + Auchentoshan...) et une soi-disante période au cours de laquelle certaines de leurs bouteilles auraient été "intentionnellement parfumées" (à l'aide de produits mystérieux : solvants/détergeants/parfum ?...) de manière à évoquer des arômes floraux (lavande, violette...).
Ce procédé porterait le nom de FWP (French Whore Perfume, autrement dit Parfum pour Prostituée Française) !!!

voici un lien qui pointe vers le message écrit par quelqu'un qui apparemment en connaît assez long sur le sujet :
http://p220.ezboard.com/fwhiskyetdistilleriesfrm11.showMessage?topicID=107.topic

Que pensez-vous d'une telle chose (oserais-je dire un tel scandale, si ça se révèle être vrai -Bowmore a apparemment démenti tout cela of course) ???

Je me pose plusieurs questions suite à cela :

1) Comment sont nettoyées les cuves ? (quelle fréquence, quels produits...) et comment se passe le "transvasement" du whisky dans les fûts ?

2) Antoine a émis une idée intéressante : se pourrait-il que certains des arômes (floraux, vernis, solvants, lessive...) de whiskies proviennent de "l'enrobage" des bouteilles (peintures/vernis/gravures...) ?

3) quels sont les contrôles pratiqués sur les distilleries à ce niveau ?
ne peut-on chimiquement détecter dans les bouteilles certaines molécules qui ne pourraient pas provenir d'une distillation et d'un vieillissement "normaux" d'un whisky ?

que pensez-vous de tout cela ?

Stéphane

J'ai regoûté le Dusk hier soir, et, ai-je été trop influencé par cette histoire de FWP ou pas mystère, mais j'ai nettement senti comme une ou deux autres fois auparavant (notamment pour le GlenGarioch 15 ans) ces arômes de violette/lavande qui évoquent une sorte d'eau-de-toilette féminine.

plutôt qu'une "pute" (Whore), je dirais plutôt une "gentille mémé", mais bon, les autres dégustateurs et moi n'avons peut-être pas la même expérience de la chose !

quoiqu'il en soit, cette fois je n'ai pas pu finir mon verre de Dusk sans y ajouter un peu d'eau pour atténuer un peu sa force mais aussi ses arômes en question qui devenaient entêtants...

Stéphane