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Sujet : Club de dégustation sur Metz - Moselle
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Auteur Sujet : Club de dégustation sur Metz - Moselle
ardbeg
le béotien
(Membre)
Posté le: 10/12/06 19:35 [Répondre ]
merci Alain pour ce compte-rendu !
petit question, c'est quoi, le Guillon ? Le whisky champenois qui se fait massacrer sur le site des whiskies insolites ?? (je dis ça de mémoire...)
Bon, moi, je ne vais pas vous narrer ma soirée, mais je viens de recevoir en cadeau un Bowmore cask strength love love
...
...
...
mais je n'ai reçu l'autorisation de le gouter que le 24 décembre au soir !!!

mise à jour : 10/12/06 19:37
gox
irish & lowlands fan
(Membre)
Posté le: 10/12/06 20:59 [Répondre ]
soirée sympathique que je detaillerai plus sur le comaw .
mes gouts sont un peu differents donc mes commentaires egalement....
le guillon n'a pas ete la catastrophe attendu mais ca reste pas fameux tout de meme
l'eddu moi j'aime bien, et c'est vrai qu'il a fait beaucoup parler cette soirée !
il a carrement divisé l'assemblé, bref on aime ou pas je lui metterai un petit 78/79 ...
le bushmills 16y lui m'a vraiment convaincu, très belle version
pour qui aime les irlandais assez doux et mielleux et pourtant tres sherry.
le yamazaki 18y m'a beaucoup plus un whisky assez complexe et harmonieux seul la finale me laisse sur ma faim je l'ai note 85 il me semble.
le yoichi 12y ne ma pas convaincu.
quand au pay van wincle 15y bdf ben on aime ou on aime pas...
le nez colle scotch et la bouche assez agressive sur la girofle ne m'on vraiment pas convaincu...
mais c'est encore une affaire de gout car certain au tours de la table l'on apprecié.

sur ceux je vais me servir un petit talisker distillers avec peut etre un petit carré de chocolat noir love

mise à jour : 30/01/07 08:42
tigrou25
Tigrou
(Membre)
Posté le: 10/12/06 21:04 [Répondre ]
Il est comment le Talisker distillers edition ?
Ca fait longtemps que je l'ai gouté.
Amor57
Alain
(Membre)
Posté le: 10/12/06 21:59 [Répondre ]
c'est quoi, le Guillon ?

C'est bien le whisky champenois qui se fait descendre en flèche sur le site des whiskies insolites. Mais, comme je l'indiquais un peu plus haut, il n'est pas si horrible que ça, juste qu'il n'a pas grand'chose à dévoiler. Celà étant il en existe d'autres versions que je ne connais que de vue, notamment un Guillon finition Maury dont le flacon est superbe (en tout cas pour ceux qui aiment) avec une magnifique étiquette en étain !
Celui que nous avons goûté possède une étiquette ressemblant à s'y méprendre à celle présentée sur les whiskies insolites. Ce doit donc être le même.
je viens de recevoir en cadeau un Bowmore cask strength

C'était ton anniversaire ? ou c'est Noël en avance ? Une fois que tu l'auras goûté, tu nous diras ce que tu en penses.
ardbeg
le béotien
(Membre)
Posté le: 11/12/06 07:12 [Répondre ]
C'était ton anniversaire ? ou c'est Noël en avance ? Une fois que tu l'auras goûté, tu nous diras ce que tu en penses

c'était Noel en avance
J'ai l'interdiction formelle d'ouvrir la bouteille, donc je bave devant en attendant le 24...
C'est le Bowmore officiel, 56°, y'a pas d'age ni de millésime marqué dessus.
De mon côté, je me suis offert un Laphroaig 10 ans en rab (j'en déjà ai un entamé) parce qu'à 18 euros la bouteille, j'ai pas pu résister love

mise à jour : 11/12/06 07:13
chrismetz
Christophe
(Membre)
Posté le: 11/12/06 22:54 [Répondre ]
Voici ma participations aux débats. Vous trouverez plus de détails sur COMAW.

Au menu du jour, il y avait quelques excellentes agapes fournies par notre hôte, Georges et surtout 7 flacons (plus une surprise) issus du reste du monde (en prenant comme hypothèse que l'Ecosse en est le centre).
Nous avons commencé en tout bien tout honneur par la France qui était représentée par deux compétiteurs :
* single malt champenois Guillon : pas de quoi se relever la nuit, mais ça reste buvable
* Eddu silver : un flacon original que je connaissais déjà. Son problème est qu'il ne ressemble pas à un whisky « traditionnel », ce qui en fait un « love it or hate it ». En ce qui me concerne, je l'apprécie assez


Nous sommes ensuite passé au grand compétiteur de l'Ecosse, j'ai nommé l'Irlande. Cette dernière nous avait elle aussi apporté deux flacons :
* Tyreconnel : ce petit malt de la distillerie Cooley n'a eu aucun mal à mettre KO les français
* Bushmills 16 ans : les choses sérieuses commencent, on est face à un poid lourd qui sait ce que l'âge doit apporter. Très bon.


Ensuite, le Japon est arrivé avec 2 flacons qui auraient pu être écossais (le gros reproche que l'on pourrait leur faire) :
* Yamazaki 18 : un bon whisky, mais il ne fait pas dans l'originalité
* Yoichi 10 ans : de la tourbe et de l'orange, donc un peu d'originalité, par contre âmes sensibles s'abstenir


Dernier concurrent, le Kentucky avec Papy Van Winkle. C'est un très bon whisky (un de mes trois préférés), par contre là encore, pas pour constitution délicate.

Norbert nous a réservé une surprise : un dram de Caperdonich Jean Boyer. Même s'est est apparu moins tourbé que lors de la première dégustation, il met en ce qui me concerne tout le monde d'accord : l'Ecosse devant, les autres derrières.

Le gros enseignement de cette soirée est que déguster des flacons moins bons permet de revenir sur terre sur les notations de whiskies.

Mon trio : Bushmills 16, Yamazaki 18 et Papy Van Winkle. Comme on peut le voir ce trio de coeur est différent du trio de notes, ce qui est un indice que les whiskies étrangers nous changent (en tout cas pour moi) nos repères.
La conclusion pourrait être cette analogie avec le rugby : il y a les black (l'Ecosse en l'occurence ) et le reste du monde, qui arrive de temps en temps à les battre.

A+
Christophe
Amor57
Alain
(Membre)
Posté le: 25/01/07 15:07 [Répondre ]
Le résumé de notre soirée du 24 janvier 2007

Au programme, ce soir, une dégustation agencée par Jean Garandeau, brand manager chez Ardbeg / Glenmorangie. Les bouteilles présentées sont (toutes en OB) :
- Glenmorangie 10 ans
- Glenmorangie sherry finish
- Glenmorangie madeira finish
- Glenmorangie 18 ans
- Ardbeg Ten
- Ardbeg Uigeadail
Plus une bouteille surprise.

Nous nous retrouvons en début de soirée pour une dégustation avant dîner, dans une salle d'un restaurant, louée pour l'occasion : C'est une cave aménagée : Une première pièce avec une grande table et servant de cave au restaurateur et un petit salon attenant avec bar et canapé.

Avant de commencer, nous disposons sur la table les verres, les flacons et les documentations le tout aimablement fourni par Jean, ainsi que les à-côtés nécessaires : pichets d'eau, pain, deux plateaux de rôties au saumon et seaux à champagne.

Nous regrettons l'indisponibilité de certains pour maladie ou autres obligations professionnelles. Nous ferons donc la dégustation en petit comité : Outre Jean et son commercial régional Philippe et en plus de votre serviteur, Georges et Benoît, Christian et Luc, Xavier et Laurent nous font le plaisir de participer. Norbert nous rejoindra un peu plus tard.

Jean commence la présentation de la distillerie Glenmorangie, plein d'entrain, de compétence et de connaissances. Un bref exposé, riche et vivant.

Nous passons à la dégustation proprement dite :

Glenmorangie 10 ans : Frais, floral et fruité. Cela faisait plus de 20 ans que je n'en avais plus goûté et j'y retrouve les mêmes parfums que dans mon souvenir. Pas de défaut, léger, agréable, simple, un véritable plaisir sans se casser la tête.

Glenmorangie sherry finish : Derrière sa robe un peu cuivrée ou retrouve nettement les caractéristiques du 10 ans, mais légèrement masquées par le sherry. Cette finition apporte un arôme supplémentaire mais à titre personnel et après réflexion, je préfère l'expression originale, le 10 ans : Les deux sont trop proches et en même temps si différents. C'est certes une magnifique illustration de ce que doit être une finition mais mes préférences vont aux expressions originales qui montrent mieux le caractère de la distillerie. En exagérant je dirais que c'est un parfait produit technique, malheureusement sans âme.

Glenmorangie madeira finish : Une expression totalement différente de la précédente. On y retrouve le caractère fruité, les fleurs sont plus lointaines. Autant le sherry finish se rattachait sans difficulté à Glenmorangie, autant ici le caractère de la distillerie en est présent mais dilué. On se croirait sur un IB. Et cela fait que je l'en apprécie davantage car original et marqué en même temps par la distillerie et la finition.

La bouteille surprise : Manifestement un Glenmorangie. Des notes manifestes de citron me font penser par association farfelue d'idées (citron = punch = rhum) à une finition rhum. Autour de laquelle un consensus semble se dessiner autour de la table. Georges, pour sa part pense, à une finition Sauternes suite à un nez comparable à un Edradour finition Sauternes utilisé quelques jours plus tôt pour une préparation de foies gras. En tout cas, un superbe ensemble, complexe, équilibré, subtil et riche, tout en finesse. Eh bien, c'était Georges qui avait vu, senti et goûté juste : Il s'agissait d'un Glenmorangie 15 ans finition Sauternes. Mon préféré de la soirée.

Glenmorangie 18 ans : Au premier nez il n'a pas grand'chose. Une aération conséquente lui permet de révéler sa complexité et sa subtilité. On y retrouve le caractère fruité et floral du 10 ans, enrichi de quelques années de maturation qui lui donnent une dimension supplémentaire. Une très belle chose, un de mes préférés de la soirée.

Avec l'Ardbeg Ten, nous attaquons les rôties au saumon. Ça, c'est du franc et net. Il y a de la tourbe et de la tourbe, avec un peu de fumé et quelques fruits lointains. Vraiment pas mon genre de whisky, même s'il me semble moins agressif que dans mon souvenir.

L'Ardbeg Uigedail qui conclut notre dégustation est riche et puissant. La tourbe commence à se dissoudre dans le bouquet d'arômes qui émerge en enrichissant cette superbe bouteille. Chaud et complexe, tirant un poil trop sur la tourbe à mon gré, mais c'est un bouteille qu'on ne peut pas ne pas apprécier.

Nous quittons les caves pour nous restaurer vers 22 heures, la dégustation ayant duré nettement plus longtemps que prévu. Au menu, flamme, pierrade et pommes rôties, dessert.

La soirée s'achève avec le rangement de la salle et le souvenir d'une merveilleuse dégustation conduite d'une main de maître par Jean, à qui vont tous mes remerciements pour sa participation, son animation et ses flacons.

Mes flacons préférés : Glenmorangie 15 ans Sauternes finish, le 18 ans et l'Uigeadail.
gox
irish & lowlands fan
(Membre)
Posté le: 30/01/07 08:46 [Répondre ]
oups je reponds a tigrou j'avais un peu loupé sa question sur le talisker ...
perso j'aime beaucoup l'alliance tourbe et sherry, donc cette version me plais beaucoup.
le seul petit reproche que je lui ferais c'est une finale un poil courte.
si tu es patient il sera a notre prochaine soirée alliance whisky/chocolat en avril ou mai il me semble.
Amor57
Alain
(Membre)
Posté le: 06/03/07 11:22 [Répondre ]
Le 3 mars dernier, nous étions convenus de partir à la découverte de Bowmore. Au programme des versions jeunes et des moins jeunes.
- Bowmore 8 ans, Legend, 40.0%, OB
- Bowmore 10 ans John Milroy, 46.0%, BBR
- Secret stills 4.2, 16 ans, 45.0%, GMP
- Bowmore 15 ans, Mariner, 43.0%, OB
- Bowmore 12 ans, 46.0%, Hart Brothers
- Bowmore 16 ans, natural cask strength, 51.8%, OB
- Bowmore 17 ans, 3.121 Refined barley gold, 56.9%, SMWS
- Bowmore 16 ans, Bourbon hogshead, 60.7%, Cadenhead
Du pain et des rillettes nous ont servi d'amuse-gueules et nous regrettons l'absence de David.

Chacun ayant un couple de verres, les dégustations avaient lieu deux par deux.

Nous commençons avec le Legend et le John Milroy. A la différence de tout le monde, j'ai trouvé que le John Milroy était largement supérieur au Legend jusqu'à ce que je m'aperçoive que j'avais interverti les deux verres ! Le Legend est plutôt une belle surprise.

Suivent le Secret Stills 4.2 et le Mariner : Deux bons flacons, en particulier le premier (le Secret stills) qui a l'énorme chance de ne pas ressembler à un Islay, tant il est peu tourbé. Je pense qu'on aura compris que la tourbe n'est pas ma tasse de thé et loin s'en faut.

Première pause cigarettes. D'une manière générale, je regrette la dichotomie qui s'installe entre les consommateurs et les non-consommateurs de tabac. Les fumeurs commencent un peu à m'irriter, à force de faire preuve d'un ostracisme à l'encontre des non-fumeurs en leur interdisant de participer à leurs effluves, y compris et en particulier lorsque qu'un hôte met à leur disposition un cendrier et les prie de ne pas sortir pour fumer. Peu importent les raisons. Et pourtant je suis un ex-fumeur.

Cette pause a cependant un mérite : Laurent ayant apporté un sample de Lagavulin 13 ans JWWW, nous en profitons pour le goûter : Très beau whisky mais encore moins à mon goût que les précédents Bowmore tant il est tourbé.

On reprend ensuite avec le Hart Brothers et le Natural cask Strength. Une énorme déception pour le HB qui m'avait laissé un bien meilleur souvenir lors de mes précédents essais : Cette fois-ci je l'ai trouvé pas loin de la fadeur et de la platitude. Par contre le Natural cask strength est superbe de richesse d'équilibre et de complexité.

On continue avec ce qui aurait dû être les dernières bouteilles, le SMWS et le Cadenhead. Déjà l'avant-veille, il avait été difficile de les départager. Ce soir encore : tous deux riches, fumés, avec une violette très présente, amples. Je donne finalement un léger avantage au Cadenhead qui est plus parfumé, plus fruité.

Deuxième pause cigarettes. Et les fumeurs de nous héler pour aller contempler l'éclipse de lune qui débute. Le temps étant clément, nous en profitons pour aller nous planter, le nez au ciel dans le jardin en attendant que l'éclipse soir complète. Je profite de cette demi-heure pour faire découvrir à Xavier du foie-gras cuit au four micro-ondes. Je dis aux sceptiques, adeptes de la tradition et autres orthodoxes d'attendre d'avoir goûté avant de critiquer.

Ça y est, il est 22h44 et la lune change de couleur. Nous retournons en salle de dégustation et deux échantillons que Jean nous a envoyés nous tendent les bras : Un Glenmorangie Artisan Cask et un Ardbeg Airigh Nam Beist, tous deux réduits à 46% et non filtrés à froid. Je me satisfais, pour ma part, du Glenmorangie ayant eu mon content de tourbe pour la soirée. Il n'y a pas à dire, je préfère ! Je retombe dans un univers qui me convient, plus raffiné et subtil, moins agressif et tout aussi enchanteur. Que du bonheur ! Je revis !

Nous nous séparons sur la promesse de nous retrouver prochainement autour de flacons issus des Northern Highands.

En conclusion, je ne peux pas dire que j'aie été enchanté des flacons dégustés, hormis le Glenmorangie, mais celui-ci était en marge de la dégustation. Idem pour le Lagavulin. Bref Bowmore reste toujours pour moi aussi hermétique. Non pas que je ne reconnaisse pas que les flacons sont bons, mais je n'apprécie pas ce genre de whisky. Et pourtant je suis certain qu'il existe de grandes et belles choses sortant de cette distillerie.

Mes préférés ? Le Cadenhead d'abord et ensuite le Secret Stills, le Natural Cask Strength et le SMWS au même niveau.
antoine
puis aux amandes
(Membre)
Posté le: 06/03/07 12:47 [Répondre ]
bien belle dégust Alain, même si tu n'affectionnes pas trop la tourbe..

Bowmore devrait être prévu pour nous après septembre.. et je ne sais pas si nous aurons des indy dans le lot..

enfin la route est encore longue d'ici là..

Va faloir qu'on se la fasse quand même un de ces jours..

Petit apparté, nous les "fumages" ont lieu après les dégusts..
Question; la cigarette n'altère t elle pas les gouts ?
gox
irish & lowlands fan
(Membre)
Posté le: 07/03/07 19:37 [Répondre ]
un petit retour sur la soirée bowmore (de plus amples commentaires sur le comaw)
je suis resté un peu sur ma faim je dois dire.
les flacons qui m'ont le plus decus sont le mariner et le secret still dont j'attendais beaucoup.
vraiment 2 whisky assez plats sans envergure.
le seul whisky qui soit sortie du lot et pour moi le 16y ob unchill ...
le john milroy etait sympa tout comme le legende.
mais il faut reconnaitre que ma deception est grande sur cette distillerie.
Peut etre est ce aussi du a un phenomene d'habitude.
je m'explique a force de gouté beaucoup de flacons, il faut maintenant des whisky extraordinaire pour me satisfaire .
on verra si j'ai la meme impression avec les north highlands

mise à jour : 07/03/07 19:39
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